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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 17:34


28-09-2006                       >lire les commentaires     >faire un commentaire
par Albert-Baudoin Twizeyimana, Marie-Agnès Leplaideur
Rwanda
Qui va à Kigali laisse ses sacs en plastique

(Syfia Grands Lacs/Rwanda) N'utilisez plus de sacs en plastique dans vos bagages si vous allez au Rwanda. Depuis début septembre, ils sont confisqués dès l'aéroport car leur usage est interdit dans ce pays. On doit tout transporter dans des paniers ou des sacs fabriqués localement, plus écologiques. 

"Si tu ne laisses pas tes sacs en plastique chez toi, tu les laisseras à la porte de la ville, à l’aéroport ou tout au long des grands axes routiers menant en ville", explique posément, fin septembre, un policier de l’aéroport international de Kigali à un voyageur furieux de voir l'emballage plastique de son bagage arraché. Depuis le 2 septembre, en effet, les autorités de l'aéroport interdisent à quiconque d'entrer dans le pays avec des sacs en plastique. A l'arrivée dans la capitale rwandaise, les bagages des voyageurs sont fouillés et leurs sachets échangés contre des sacs périssables. "Nous avons amorcé les négociations avec d’autres aéroports étrangers, afin de collaborer dans ce sens", révèle le colonel Mbaraga, directeur général de la régie des aéroports. 
Une décision qui vient renforcer l'opération communément appelée "la chasse aux sachets" lancée depuis deux ans par le ministère de l’Environnement pour dépolluer le pays. Dans tout le Rwanda, la police barre les grands axes et fouille à l'improviste les voyageurs, confisquant tous les sacs en plastique sans égard pour les marchandises et leurs malheureux propriétaires. "Ceux qui nous empêchent d'utiliser ces sacs devraient nous trouver d’autres alternatives", se plaint un villageois, très amer, contraint de vider sur la route son sac plein de haricots. 
Le gouvernement conseille d’utiliser des paniers traditionnels ou des sacs artisanaux fabriqués avec des écorces ou des feuilles de bananiers. "Les produits finis de notre art sont très recherchés ailleurs. Nous devons les utiliser au lieu de recourir à ces polluants persistants", affirme un agent du ministère des Terres, de l’environnement, des forêts, de l’eau et des ressources naturelles. Mais la population n'est guère satisfaite, car ces contenants sont souvent très chers, très fragiles et peu souples. "Auparavant, je pouvais utiliser un sac en plastique de 100 Frw (0,20 $) pendant deux mois et le transporter en mains même plein. Mais celui fabriqué en écorces de bananiers de 500 frw (1 $) ne dure pas un mois", témoigne une villageoise de Runda, province du Sud. En outre, actuellement ces sacs et paniers ne sont pas produits en quantités suffisantes pour répondre aux besoins. Les associations de tresseuses de paniers et de sacs locaux qui naissent un peu partout en fixent les prix à leur guise. 

Prendre son panier pour aller au marché
Les gens n'ont, de toutes façons, pas le choix, car à l’heure actuelle, personne n’a le droit d'importer, d'étaler dans son échoppe ou au marché et de vendre des sacs en plastique. Les Rwandais s’habituent donc, petit à petit, à aller au marché avec de gros sacs ou des paniers que les paysannes se plaignent de devoir porter à l'aller comme au retour, au lieu de partir les mains vides et d'acheter le sac sur place. On trouve bien des sachets en papier, mais ils sont peu utilisés, car très fragiles, presque à usage unique et coûtent aussi cher que le sachet plastique qui durait un mois. Transporter des marchandises et les conserver devient un casse-tête pour tous. "On ne sait pas emballer ou conserver le pain dans un papier carton. Il est vite pourri", se plaint un pâtissier de Kigali. 
"Entre la pollution de notre planète et le difficile transport, le choix est clair", estime en revanche cet agent du ministère de l'Environnement. "Ces plastiques handicapent la collecte et l’assainissement par le sol des eaux pluviales et des eaux usées d’une part ; notre société n’est pas encore en mesure de gérer ses déchets", explique un agent de REMA (Rwanda Environment Management Authority). Mais les sacs prohibés ne sont pas les seuls responsables de la pollution : flacons de médicaments, bouteilles en plastique, emballages perdus, jonchent le sol par endroits. Tous ces déchets, ramassés il y a plus d’une année, n’ont pas encore été détruits. Leur incinération ou leur enfouissement doivent être réglementés par un arrêté du ministre de l'Environnement qui n'a pas encore été pris. 
En attendant, pas question de les laisser traîner dans la nature sans autorisation, l'amende encourue va d’un million à cinq millions de francs rwandais (soit 2 000 à 10 000 $). Gare à ceux qui brûlent des ordures ménagères, des pneumatiques ou des plastiques, cela peut leur coûter de 10 000 à 50 000 Frw (100 à 500 $) d'amende !

ENCADRE

Haro sur les sacs en plastique : une lutte mondiale

L'Afrique du Sud a été le premier pays d'Afrique à interdire les sacs en plastique les plus fins, ceux qu'on jette dès la première utilisation et à imposer une taxe sur les autres emballages faisant chuter rapidement de 80 % la quantité de sacs utilisés. 
En Rd Congo, c'est la ville de Lubumbashi qui fait figure de pionnière pour avoir interdit l'usage des sacs en plastique en zone urbaine. A Kinshasa, ce même projet n'a finalement pas eu de suites.
Un peu partout dans le monde, la chasse à ces sacs, issus de sous-produits du pétrole qui mettent des années à se décomposer, est ouverte. C'est en Irlande qu'ils ont été bannis les premiers. En France, ils ont commencé à disparaître des supermarchés et devraient être totalement supprimés en 2010. Ils vont être remplacés par des sacs en plastique biodégradables à base de pommes de terre ou d'amidon de maïs déjà utilisés dans certains magasins. 
M-A L
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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 22:03


Le Réseau Environnement Santé et le WWF ont le plaisir de vous convier à leur prochain colloque sur le thème : « Perturbateurs Endocriniens et Biodiversité ». 


Jeudi 28 Avril 2011 

Muséum national d’Histoire naturelle 

57 rue Cuvier 75005 Paris


« Un grand nombre de substances crées par l’homme, émises dans l’environnement ainsi que quelques substances naturelles, ont le potentiel de perturber le système endocrinien des animaux y compris celui de l’espèce humaine ». Il y a 20 ans, 21 scientifiques réunis à l’initiative de Theo Colborn responsable scientifique du WWF faisait ce constat, lors de l’Appel de Wingspread. C’est à cette occasion que l’expression « Perturbateurs Endocriniens » a été créée. Depuis des milliers d’articles scientifiques démontrent que ces Perturbateurs Endocriniens impactent aussi bien la santé de l’homme que la santé des écosystèmes.

En ce début de décennie de la biodiversité (2011-2020), ce colloque est l’occasion de se réunir afin de mieux comprendre l’interdépendance entre la santé des écosystèmes et la santé humaine, et ainsi améliorer l’une et l’autre. 

Ce colloque est destiné aux scientifiques, aux politiques ainsi qu’aux acteurs institutionnels et de la société civile. 

Cette journée est aussi l’occasion de célébrer les 20ans de la déclaration de Wingspread. Theo Colborn nous fera l’honneur de nous adresser un message de soutien. 

Retrouvez en pièce jointe le programme du colloque. 

Vous recevrez bientôt par mail plus d'informations pratiques. 

Merci de vous inscrire auprès de :
Pauline Berthellemy
pberthellemy.res@gmail.fr
06.11.41.13.54

 


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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 21:38

http://www.legeneraliste.fr/layout/Rub_ACTU.cfm?espace=ACTU&id_rubrique=101859&id_article=29159

Vers www.legeneraliste.fr

 

Les Français sont-ils pollués de l’intérieur ?

2000 Français ont été testés sur leur imprégnation à des métaux, pesticides et PCB présents dans l’alimentation et l’environnement. Pour la première fois, l’INVS révèle les résultats de cette étude. Bons points pour la luttre contre les intoxications au plomb, mais mauvaise note en ce qui concerne certains pesticides utilisés dans l’agriculture. Enfin, l’Hexagone pourrait mieux faire concernant l’exposition au mercure de sa population.

 

Les Français ne sont pas plus contaminés par les polluants que leurs voisins... à quelques substances près toutefois. Pour la première fois en France, une étude a mesuré les concentrations biologiques de métaux, pesticides et PCB (polychlorobiphényles) sur un échantillon représentatif de la population. Volet environnemental de l’Étude nationale nutrition santé (ENNS) réalisée en 2006- 2007, cette étude sur des substances chimiques présentes dans l'environnement ou l’alimentation a testé 42 biomarqueurs d’exposition présents dans l’alimentation ou l’environnement : au total, la présence de onze métaux, six polychlorobiphényles (PCB) et trois familles chimiques de pesticides (organochlorés, organophosphorés et pyréthrinoïdes) a été mesurée. Ces substances ont été dosés dans les prélèvements de sang, d’urine, ou de cheveux recueillis chez 2000 personnes habitant en France métropolitaine, sauf pour le mercure (365 personnes), les pesticides et PCB (environ 400 personnes). En outre, 1400 enfants âgés de 3 à 17 ans ont été inclus dans l’étude auprès desquels seul le mercure a été dosé.

Plus de mercure que chez les allemands

Premier constat, selon l’INVS (Institut national de veille sanitaire) qui publie une synthèse de cette étude, la population Française présente d’abord «des niveaux d’exposition globalement bas aux 11 métaux dosés», similaires en tout cas à ceux observés à l’étranger. Sur ce chapître, on retiendra que la plombémie dans le sang a baissé d’environ 60 % depuis l'étude 1995, ce qui est encourageant. Et que les niveaux de cadmium urinaire ne bougent guère et restent comparables à ceux d'autres pays d'Europe. La seule différence notable avec ces derniers concerne les concentrations de mercure dans les cheveux. On en relève davantage dans la chevelure de nos concitoyens que dans celle des Allemands et des Américains, mais moins que dans celles des Espagnols. Explication: l’écart dans la consommation de poisson dans ces pays, directement corrélée aux apports de mercure par alimentation.

Une seconde étude en 2012

L’étude renseigne aussi sur les niveaux de pesticides. Bon point pour les niveaux des pesticides organochlorés (DDT,lindane,...) qui sont globalement faibles. Toutefois une substance provenant du paradichlorobenzène, utilisé encore récemment comme antimite ou désodorisant dans les toilettes, est mesurée à des niveaux très supérieurs en France. Mention passable pour les niveaux de métabolites (produits de dégradation) des pesticides organophosphorés qui se situent entre ceux des Allemands et ceux des Américains. Mais résultats insuffisants en ce qui concerne les pesticides pyréthrinoïdes, utilisés larga manu chez nous, dans l’agriculture notamment, et dont les niveaux sont plus élevés que ceux observés aux États-Unis et en Allemagne. La même différence est observée avec ces deux pays pour les PCB.

Fort de ces premiers résultats, l’INVS lancera fin 2012 une enquête nationale de biosurveillance - incluant un volet chez les enfants - qui permettra de connaître les évolutions par rapport aux données de cette première étude tout en élargissant à une centaine de substances dosées. «Des polluants émergents ou appartenant à d’autres familles chimiques, comme les perturbateurs endocriniens, seront intégrés,» indique l’INVS.

 

Paul Bretagne
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12 mars 2011 6 12 /03 /mars /2011 09:48

Marie-Monique Robin a réalisé une enquête magistrale et implacable sur le secteur agro-alimentaire. Elle en livre quelques extraits avant la diffusion de son documentaire, mardi sur Arte.

http://madame.lefigaro.fr/feminin/aspartame-sucrettes-ameres-110311-143422
 
Du poison à toutes les sauces

Au rythme des scandales alimentaires, les enquêtes se multiplient

Aspartame : sucrettes amères ?

Le poison : présent dans 6000 produits de consommation courante (boissons light, chewing-gums, yaourts, etc.), cet édulcorant artificiel ne cesse d’alimenter la polémique. Deux récentes études l’ont accusé de favoriser certains cancers, des accidents cardio-vasculaires et des accouchements prématurés. « Scientifiques corrompus, études biaisées, conflits d’intérêt entre industriels et politiques... L’exemple de l’aspartame montre comment l’industrie chimique a manipulé les agences de réglementation pour commercialiser un produit dangereux », s’indigne Marie-Monique Robin.

L’antidote : l’Anses (l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation) a placé l’aspartame sous haute surveillance et se prononcera fin mars sur son usage. En attendant, pour Marie-Monique Robin, aucun doute : « Appliquons le principe de précaution : mieux vaut éviter les édulcorants. »

Surtout ne pas chauffer les plastiques

907Photo Bernhard Winkelmann / Madame Figaro

Pas chic, le plastique

Le poison : on a toujours cru le plastique biologiquement inerte. « Des centaines d’études montrent que c’est faux », explique Marie-Monique Robin. Molécules utilisées pour assouplir les plastiques, les phtalates agissent à faibles doses dans le corps en déréglant le système hormonal. Ces perturbateurs endocriniens seraient à l’origine des problèmes de fertilité qui explosent aujourd’hui. « Prenez l’exemple du bisphénol A. Lorsqu’on chauffe un biberon en plastique au micro-ondes, cette molécule migre dans le lait et dans le corps des bébés. » 

L’antidote : utiliser des biberons en verre. À défaut, surtout ne pas chauffer les plastiques. Et informer les populations les plus vulnérables : les femmes enceintes et les jeunes enfants. Interdit dans les biberons en France depuis juin 2010, le bisphénol A reste encore à bannir des bouteilles, petits pots pour bébé, boîtes de conserve, petit électroménager et autres ustensiles de cuisine...

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 17:47

Jhttp://www.terra-economica.info/Plastic-planet-un-doc-mastoc,15855.htmleudi 3 mars 2011, 08h53Terra

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(Crédit photo : Werner Boote.)
« Sortez tous les objets en plastique de votre maison ! » Voilà une injonction qui peut vous laisser dubitatif. Ce ne sera plus le cas après avoir vu le documentaire Plastic planet, de l’Autrichien Werner Boote. Que ce soit aux Etats-Unis, en Corée du Sud ou en Inde, le constat est le même : le (...)
23-02-2011
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Energies
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Plastic planet : un doc mastoc
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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 22:39

 

ALERTE INFO

Cancers cérébraux

Faut-il innocenter le téléphone portable ?

Un an après la publication de l’étude européenne Interphone, deux travaux reviennent sur les effets des portables pour la santé. Le premier, mené à grande échelle, est assez rassurant et tend à disculper le téléphone cellulaire de responsabilités dans la survenue de cancers du cerveau. A partir d’un échantillon plus restreint, le second montre que l’usage d’un mobile accroît néanmoins localement le métabolisme du glucose.

 

Le téléphone portable induit-il des cancers cérébraux ? Si la question n’est toujours pas tranchée, deux nouvelles études viennent entretenir la polémique, qui était déjà alimentée par les résultats de l’étude épidémiologique européenne Interphone, publiés en mai 2010. Pour mémoire, dans ce travail, aucune augmentation du risque de gliome ou de méningiome n’a été mis en évidence avec l’utilisation du téléphone portable, si ce n’est chez les utilisateurs intensifs, chez qui on retrouve un sur-risque de gliome de 40%. De prime abord, il y aurait de quoi s’inquiéter, mais la présence de nombreux biais ont empêché d’établir une interprétation causale.

Récemment, une grande étude (publiée dans Bioelectromagnetics, 28 janvier) se veut rassurante. Menée à partir des statistiques nationales du Royaume-Uni, elle montre que, durant neuf années (entre 1998 et 2007), l’incidence des cancers du cerveau est la même, alors que l’utilisation du téléphone portable est montée en flèche depuis le début des années 90. Toutefois, on décèle une très légère augmentation des cancers dans le lobe temporal (0,6 cas pour 100 000 personnes). Rien d’alarmant selon les auteurs: cette augmentation ne correspond qu’à 31 cas supplémentaires par année dans une population de 52 millions d’habitants. Par ailleurs, on note aussi une diminution -chez les hommes uniquement- des cancers du lobe pariétal et du cervelet.

Un lien bien ténu

Pour les chercheurs, ces résultats signent une probable absence de lien de causalité entre cancer et téléphone portable, tout du moins sur l’île britannique. Ils ne voient d’ailleurs pas de mécanisme biologique plausible qui expliquerait que les radiofréquences altèrent directement les gènes, chose qui pourrait alors rendre certaines cellules cancéreuses. « Si l’exposition aux radiofréquences était liée au cancer, ce serait plutôt en stimulant la croissance d’une tumeur déjà existante » ajoutent-il.

On peut toutefois se poser la question de l’impact biologique du téléphone portable sur le fonctionnement du cerveau, notamment en considérant cette petite étude (47 personnes) publiée dans le JAMA du 23 février. Elle montre que l’utilisation pendant 50 minutes d’un téléphone portable accroît de 7% le métabolisme du glucose dans la région du cerveau située proche de l’antenne du téléphone (cortex orbitofrontal et lobe temporal). Pour l’instant, les conséquences pour la santé demeurent inconnues, mais l’étude suggère que l’utilisation du portable pourrait affecter le fonctionnement du cerveau. Le débat est loin d ‘être clos.

 

legeneraliste.fr
legeneraliste.fr Alerte Info - 23 février 2011

 

Charlotte Demarti

 

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 08:14
23/02/2011

Actualité > 
Une étude affirme que les portables agissent sur le cerveau

 

Publié le 22.02.2011, 22h27 | Mise à jour : 23.02.2011, 00h04

L'utilisation durant 50 minutes d'un téléphone portable accroît le métabolisme du glucose dans une région du cerveau située proche de l'antenne du téléphone, selon les résultats préliminaires d'une étude publiée mardi dans une grande revue médicale américaine.

L'utilisation durant 50 minutes d'un téléphone portable accroît le métabolisme du glucose dans une région du cerveau située proche de l'antenne du téléphone, selon les résultats préliminaires d'une étude publiée mardi dans une grande revue médicale américaine. | LP/MARC MENOUZoom

L'utilisation de téléphones portables a des effets sur le cerveau... mais on n'en connaît pas les conséquences. C'est en substance ce que révèle une étude publiée mardi dans une grande revue médicale américaine.

L'équipe du Dr Nora Volkow, une chercheuse aux Instituts nationaux américains de la Santé (NIH), a mené cette étude du 1er janvier au 31 décembre 2009 avec 47 participants.  Objectif : examiner les effets des portables sur les activités cérébrales dans une zone donnée du cerveau humain. Et notamment sur ses effets sur le glucose, un marqueur important de l'activité cérébrale.

Finalement, ces travaux parus dans le «Journal of the American Medical Association» (JAMA) démontrent que l'utilisation d'un portable durant 50 minutes accroît le métabolisme du glucose dans une région du cerveau proche de l'antenne du téléphone. Mais les conséquences pour la santé restent inconnues, soulignent les chercheurs.

Le métabolisme du glucose est 7% plus élevé

Pour réaliser cette étude, les téléphones ont été placés tour à tour sur l'oreille droite et gauche des participants, pendant que leur cerveau était observé par un scanner, à travers une caméra tomographique à positrons. Les participants ont aussi reçu à deux reprises une injection de fluodésoxyglucose pour mesurer le métabolisme du glucose dans le cerveau, une fois avec le portable activé - sans le son - durant 50 minutes et ensuite avec le téléphone désactivé.

Les chercheurs ont ensuite vérifié le lien entre l'activité du métabolisme du glucose et l'amplitude estimée des signaux électromagnétiques à fréquences radioélectriques émis par le téléphone. Après cela, les images ont été comparées pour évaluer les effets de l'utilisation des téléphones. Les chercheurs n'ont pas constaté de variation du métabolisme du glucose sur l'ensemble du cerveau. Mais ils ont pu mesurer des différences notables dans la zone cérébrale (le cortex orbitofrontal et le pôle temporal) située à proximité de l'antenne du téléphone activé durant 50 minutes où le métabolisme du glucose était environ 7% plus élevé comparé à la période durant laquelle le téléphone était éteint.

LeParisien.fr

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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 19:58
14/02/2011

http://www.impact-sante.fr/Medecine/_Medecine__Actualites/De_la_carbamazepine_au_robinet/1/16303

De la carbamazépine au robinet
11/02/2011 | Médicament, Santé publique
De la carbamazépine au robinet

L’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) évalue la présence de médicaments dans l’eau et ses conséquences sanitaires.

« Actuellement, il n’existe pas de limite de qualité pour les résidus de médicaments dans les eaux et les réglementations, européenne et française, ne prévoient pas de les rechercher », indique l’Anses dans un communiqué. Le ministère de la santé a souhaité dresser un bilan de la présence de ces substances dans les eaux destinées à la consommation humaine. Entre septembre 2009 et juin 2010 a été menée une campagne nationale de mesures de 45 substances pharmaceutiques ou de leurs métabolites sur la base d’une liste établie par l’Anses et l’Afssaps.

Selon les premiers résultats remis en janvier, pour environ 75% des échantillons d’eau traitée analysés, aucune de ces 45 molécules n’a été quantifiée (hors caféine, considéré comme un marqueur de l’activité humaine). Pour les 25% d’échantillons positifs, les analyses révèlent généralement la présence simultanée d’une à quatre molécules. Hormis la caféine, les molécules les plus fréquemment retrouvées sont la carbamazépine, un anti-épileptique et son principal métabolite (10-11 époxycarbamazépine) ainsi qu’un anxiolytique, l’oxazépam qui est à la fois une molécule mère et un métabolite de benzodiazépines. « La carbamazépine pourrait constituer une molécule témoin attestant de la présence et de la persistance de médicaments dans l’eau », estime l’anses.

Concomitamment à la préparation de cette campagne, l’Anses et l’Afssaps ont été saisies par la Direction générale de la santé afin d’évaluer les risques sanitaires liés à la présence de résidus de médicaments dans les eaux destinées à la consommation humaine. Les concentrations trouvées dans les eaux traitées sont 1 000 à 1 million de fois inférieures aux doses utilisées dans le cadre des doses thérapeutiques. L’Anses et l’Afssaps travaillent à la définition d’une méthodologie générale pour l’évaluation de ces risques.

Le plan de maîtrise des résidus de médicaments constitue la suite des travaux du Plan national santé environnement 1 et s’inscrit dans le PNSE 2 (2009-2013) parmi les risques émergents et, à un moindre degré, parmi les contaminants de l’eau. En effet, à ce titre, viennent en premier lieu les substances dangereuses connues, en particulier les HAP (hydrocarbures aliphatiques polycycliques), les nitrates, les pesticides afin d’en limiter les apports dans le milieu aquatique.

Virginie BAGOUET
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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 19:52

Communiqué de Presse (27 janvier 2011) : Bisphénol A et tickets de caisse : le tour de Carrefour !

Le Réseau Environnement Santé salue la décision de Carrefour de substituer ses tickets de caisse à base de Bisphénol A.

Selon une exclusivité du site, www.lsa-conso.fr[1], c’est au tour des 1600 succursales Carrefour d’éliminer le Bisphénol A dans leurs tickets de caisse. Carrefour s’aligne ainsi sur la décision récente de Système U avec une échéance également fixée au mois de février[2]. Ce faisant, les deux groupes de distribution précèdent les législateurs en matière de prévention des risques professionnels et d’application du principe de précaution. « Le RES se réjouit de ce mouvement qui, nous l’espérons, se généralisera à tout le secteur de la distribution. Voilà une mesure que l’Etat devrait reprendre à son compte pour éliminer définitivement cette source d’exposition de la population au BPA » déclare Yannick Vicaire.

D’une manière plus générale, le RES réitère son invitation aux secteurs concernés de la distribution et de la production alimentaires à substituer le BPA dans tous les articles susceptibles de participer à l’absorption quotidienne de ce perturbateur endocrinien. Le RES entend ainsi interpeller l’ensemble des acteurs économiques afin d’obtenir des informations publiques sur leurs usages et leurs politiques vis-à-vis du Bisphénol A et permettre aux consommateurs de faire un choix éclairé.

[1] http://www.lsa-conso.fr/exclusif-lsa-carrefour-retire-le-bisphenol-a-de-ses-tickets-de-caisse-et-de-ses-coupons,118768

[2] Voir http://www.reseau-environnement-sante.fr/ressources/36-presse/261-cp-16-decembre-2010-magasins-u.html

 

Edito Newsletter n° 11 • Mediator, Bisphenol A, Aspartame……C’est la culture des agences de sécurité sanitaire qui doit changer !

Aujourd’hui le Médiator. Hier, le sang contaminé et l’amiante. On sait ce que coûte le retard de la prise de décision en matière de sécurité sanitaire. Cela n’aurait évidemment aucun sens d’agir sur la base d’indices limités, mais quand les études expérimentales et épidémiologiques sont en cohérence, la protection de la santé publique doit s’imposer aux intérêts privés. Le plus souvent, les industriels ont pour logique de retarder la prise de décision, en générant le doute au plan scientifique ou en faisant pression pour faire taire les lanceurs d’alerte.

Le Mediator n’est évidemment pas un cas isolé pour l’AFSSAPS. Celle-ci n’a toujours pas pris de décision concernant les parabens dans les cosmétiques bébés ou le mercure dentaire malgré l’évidence croissante des preuves scientifiques. L’ANSES a la même attitude sur le dossier du bisphénol A ou des édulcorants. Les parlementaires français ont voté l’interdiction du BPA dans les biberons en juin, suivis par la Commission Européenne en septembre, mais l’ANSES et son homologue européen l’EFSA n’ont toujours pas officiellement changé leur position. Pour elles, le BPA ne représente pas de risque pour la population, ce qui va à l’encontre de 95 % des études scientifiques.

Même situation pour l’aspartame et les édulcorants. Le RES a invité en janvier Morando Soffritti, Directeur Scientifique de l’Institut Ramazzini de Bologne pour présenter les derniers résultats acquis par son Institut sur l’aspartame. Pour la 3ème fois en effet, les études sur le rongeur montrent que l’exposition chronique à l’aspartame induit des cancers, y compris à des doses proches de celles correspondant à la consommation humaine, mais l’ANSES refuse de les prendre en considération et maintient une DJA, qui repose sur des études des années 70 non publiées, menées dans des conditions douteuses qui ont été dénoncées devant le Sénat américain en 1989 …et qui ne respectent pas le protocole des BPL et pour cause puisqu’elles ont été faites avant que les BPL soient codifiées. Une contradiction que l’ANSES doit très vite corriger en réexaminant l’ensemble des études de cancérogénicité avec la même grille d’analyse.

Le RES avait également communiqué à cette occasion sur les résultats d’une enquête danoise menée auprès de 60 000 femmes enceintes mettant en évidence un lien entre naissance prématurée et consommation de boissons light, en écartant tout facteur de confusion connu. Néanmoins, l’ANSES n’estime pas suffisants ces résultats, au motif qu’il peut subsister un doute sur l’origine des naissances prématurées. Mais s’il y a doute, le doute devrait profiter à la protection de la santé humaine et non aux fabricants d’aspartame ou de boissons light, à plus forte raison quand il s’agit de la protection de la santé de l’enfant.

Dans cette newsletter, vous trouverez le compte-rendu du congrès tenu en avril dernier sur les maladies de l’hypersensibilité. L’activité du RES ne se limite pas à quelques dossiers phares de substances chimiques, mais elle vise aussi à une meilleure prise en compte des maladies environnementales.

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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 19:49
http://co116w.col116.mail.live.com/default.aspx?wa=wsignin1.0

 

Lettre du RES n°11 : Retours sur le colloque Maladies de l'Hypersensibilité, actus Aspartame - Perturbateurs endocriniens, membres du RES...

 

 

Bulletin de veille scientifique BPA n°8

FAITS MARQUANTS

Bilan global de la veille effectuée depuis Mai 2009

Nombre d’études chez l’homme et l’animal montrant des effets : 101 (94,40 %)

- Chez l’animal : 65 dont 16 in vivo à une dose < DJA (EFSA)

- Chez l’homme : 36 (Effets sanitaires : 19 ; effets sur cellules in vitro: 17) ne montrant pas d’effets : 6

- Chez l’animal : 5

- Chez l’homme : 1

Bilan détaillé de la veille effectuée d’octobre à décembre 2010

Chez l’homme

  • Une étude montre que les femmes qui ont donné naissance prématurément auraient des concentrations urinaires de bisphénol A (BPA) plus élevées que celles ayant donné naissance après 37 semaines de gestation.
  • Confirmation d’un l’impact négatif du bisphénol a sur la reproduction humaine :

- Altération de la qualité du sperme chez des hommes exposés professionnellement au BPA (Etude dirigée par l’Institut Kaiser Permanente, Californie).

- Interférence du BPA avec la qualité des ovocytes chez les femmes devant subir une fécondation in vitro. Cette étude vient conforter les résultats de Mok-Lin et al. (diminu tion de la réponse ovarienne associée aux concentrations urinaires de BPA).

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