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Santé
Lien entre téléphone portable et cancer : qui faut-il croire ?
Suite à la publication d'une étude ce vendredi affirmant que le téléphone portable ne favoriserait pas le cancer, les critiques du monde scientifique fusent. ( (AFP/ LEO RAMIREZ) )
Kocila Makdeche | 21.10.2011, 18h19 | Mise à jour : 20h15
Une vaste étude danoise, révélée ce vendredi par le « British Medical Journal », affirme que l’usage d’un téléphone portable n’augmente pas le risque de cancer du cerveau. L'étude a suivi plus de 300 000 Danois pendant dix-huit ans, en comparant le nombre de tumeurs chez les abonnés à un service de téléphone portable et les non-abonnés. A peine publiée, l'étude a suscité de nombreuses réponses du monde scientifique qui remettent en cause sa véracité.
Une étude « floue » et « imparfaite »
Ses détracteurs soulignent le fait que les personnes qui bénéficient seulement d'un téléphone portable professionnel n'ont pas été inclus dans ce travail. L'étude ne prend pas non plus en compte « l'intensité d'utilisation du téléphone portable entre les témoins observés, qui est une caractéristique fondamentale »,explique sur le site internet « Cnet », Devra Davis, spécialiste du cancer et président du site internet médical « Environmental Health Trust ». De plus, « l'étude n'a aucune donnée sur les utilisateurs abonnés après 1996, soit 86 % de la population qui possède aujourd'hui un téléphone portable », fustige à son tour, le Britannique Alasdair Philips, expert sur les questions des ondes électromagnétiques et de la santé. « L'étude est floue et imparfaite. On ne peut en tirer de vraies conclusions. », ajoute alors le Docteur Davis.
L'éternel affront des deux camps
La question de la dangerosité du téléphone portable a déjà suscité de nombreuses études, dont les constats ne cessent de se contredire. En mai 2011, une agence de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) estimait que les portables étaient « peut-être cancérigènes pour l’homme » après une série de recherches. Un mois plus tard, «The American Journal of Epidemiology » publie une étude, en réponse à celle de l'OMS, qui affirme que les utilisateurs de portables ne sont pas plus exposés au développement d'un cancer du cerveau que les autres.
Une étude « floue » et « imparfaite »
Ses détracteurs soulignent le fait que les personnes qui bénéficient seulement d'un téléphone portable professionnel n'ont pas été inclus dans ce travail. L'étude ne prend pas non plus en compte « l'intensité d'utilisation du téléphone portable entre les témoins observés, qui est une caractéristique fondamentale »,explique sur le site internet « Cnet », Devra Davis, spécialiste du cancer et président du site internet médical « Environmental Health Trust ». De plus, « l'étude n'a aucune donnée sur les utilisateurs abonnés après 1996, soit 86 % de la population qui possède aujourd'hui un téléphone portable », fustige à son tour, le Britannique Alasdair Philips, expert sur les questions des ondes électromagnétiques et de la santé. « L'étude est floue et imparfaite. On ne peut en tirer de vraies conclusions. », ajoute alors le Docteur Davis.
L'éternel affront des deux camps
La question de la dangerosité du téléphone portable a déjà suscité de nombreuses études, dont les constats ne cessent de se contredire. En mai 2011, une agence de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) estimait que les portables étaient « peut-être cancérigènes pour l’homme » après une série de recherches. Un mois plus tard, «The American Journal of Epidemiology » publie une étude, en réponse à celle de l'OMS, qui affirme que les utilisateurs de portables ne sont pas plus exposés au développement d'un cancer du cerveau que les autres.
leparisien.fr
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