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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 17:22
La loi anti bisphénol A publiée au JO
La loi interdisant en France le bisphénol A dans les contenants alimentaires a été publiée mercredi au Journal Officiel. La loi avait été adoptée à l'unanimité en deuxième lecture le 13 décembre sur une proposition du député ...
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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 22:43
Bisphénol A : un vote historique qui en appelle d’autres.

L’adoption Jeudi 13 décembre de la loi interdisant l’usage du BPA dans les contenants alimentaires a fait de la France le premier pays au monde à adopter une politique de prévention de l’exposition in utero (les lois danoises et belges ne couvrent que les aliments pour nourrisson). Malgré ses limites (des délais supplémentaires accordés sans raison valable aux industriels), ce vote représente pour le RES une grande satisfaction. C’est l’aboutissement de la campagne lancée à sa création, il y a 4 ans. En quelques années, les mots « bisphénol, perturbateurs endocriniens », qui étaient alors inconnus du grand public, sont devenus familiers à chacun. Une des retombées de cette prise de conscience est l’annonce lundi 10 décembre, lors de la conférence PNRPE, par la ministre de l’écologie Delphine Batho de la présentation en juin prochain de la Stratégie Nationale Perturbateurs Endocriniens (SNPE). Pour le RES, cette SNPE doit être l’occasion de mettre en lumière le rôle des perturbateurs dans l’épidémie de maladies chroniques et plus largement de penser de concert la protection de la santé de l’homme et de la santé de l’écosystème.
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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 18:43
Le Généraliste de ce 10 décembre 2012. 3 ans après la parution du Krach du Sperme!!!!!
http://www.legeneraliste.fr/layout/Rub_ACTU.cfm?espace=ACTU&id_rubrique=101860&id_article=35310

Le gouvernement lance la chasse aux perturbateurs endocriniens
La ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, s'est déclarée lundi décidée à «diminuer l'exposition aux perturbateurs endocriniens», comptant en particulier proposer au niveau européen l'interdiction des jouets et articles pour bébé ...
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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 19:08
Dans le Généraliste.fr de ce jour! 3 ans après la publication du krach


Le mâle français lâché par ses gamètes
La concentration en spermatozoïdes du sperme et sa qualité auraient significativement diminué en France, entre 1989 et 2005, d'après une étude française effectuée sur plus de 26 600 hommes, la plus vaste jamais réalisée jusqu’alors. Avec cette recherche, la baisse de la fécondité des hommes en Occident ne peut plus être discutée.
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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 11:27

http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/12/05/une-etude-francaise-confirme-le-declin-du-sperme_1799977_3244.html

 

Une étude française confirme le déclin du sperme
Le Monde.fr avec AFP | 05.12.2012 à 09h17 • Mis à jour le 05.12.2012 à 10h02
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Sur la période étudiée (1989-2005), la concentration en spermatozoïde dans le sperme a diminué de 32,2%.

 

Une nouvelle étude – menée sur plus de 26 600 hommes – montre un déclin"significatif" de la concentration en spermatozoïdes du sperme et de sa qualité entre 1989 et 2005 en France.

"A notre connaissance, c'est la première étude concluant à une diminution sévère et générale de la concentration du sperme et de sa morphologie à l'échelle d'un pays entier et sur une période importante", écrivent les auteurs, dont l'étude est publiée mercredi 5 décembre, dans la revue européenne Human Reproduction."Cela constitue une sérieuse mise en garde", ajoutent les auteurs, selon lesquels"le lien avec l'environnement [comme, par exemple, les perturbateurs endocriniens] en particulier doit être déterminé".

Cette vaste étude confirme de précédentes, plus limitées, montrant une diminution similaire de la concentration et de la qualité du sperme. "C'est l'étude la plus importante menée en France et probablement dans le monde si on considère que l'on a là un échantillon qui se rapproche de la population générale", assure la DreJoëlle Le Moal, épidémiologiste de l'Institut de veille sanitaire français (INVS).

RÉDUCTION DE 32,2 % DE LA CONCENTRATION EN SPERMATOZOÏDES

Sur cette période de dix-sept ans (1989-2005), la diminution est significative et continue (1,9 % par an) aboutissant à une réduction au total de 32,2 % de la concentration du sperme (millions de spermatozoïdes par millilitre de sperme).

Chez un homme de 35 ans, en dix-sept ans, le nombre de spermatozoïdes est passé de 73,6 millions/ml à 49,9 millions/ml en moyenne. Par ailleurs, l'étude montre une réduction significative, de 33,4 %, de la proportion des spermatozoïdes de forme normale sur cette même période.

Pour constituer ce groupe de plus de 26 000 hommes, les chercheurs ont utilisé la base de données d'usagers de l'assistance médicale à la procréation (APM, ex-PMA) de l'association spécialisée Fivnat, qui a collecté jusqu'en 2005 les données des cent vingt-six principaux centres d'APM.

Les échantillons de sperme proviennent de partenaires de femmes totalement stériles (obstruction ou absence des trompes de Fallope), ainsi les hommes ne sont pas sélectionnés en fonction de leur niveau de fertilité et se rapprochent de la population générale. Les concentrations spermatiques restent en moyenne dans la norme fertile de l'OMS (supérieure à 15 millions/ml), relève la Dre Le Moal.

Mais, selon certaines études, des concentrations inférieures à 55 millions/ml influent négativement sur le temps mis à procréer, même si ce dernier, reflet de la fertilité d'un couple, dépend également d'autres facteurs, socioéconomiques et comportementaux (par exemple, le moment des relations sexuelles par rapport à la période féconde), explique-t-elle.

Cette diminution de qualité du sperme pourrait être en réalité plus importante, car la population de l'étude aurait a priori tendance à moins fumer et être obèse, deux facteurs connus pour nuire à la qualité du sperme, d'après les chercheurs.

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 08:52

Editions de l'Archipel 

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 08:42

 

 

http://www.legeneraliste.fr/layout/Rub_ACTU.cfm?espace=ACTU&id_rubrique=101860&id_article=34930

 

Phtalates : Gérard Bapt veut faire interdire le DEPH

 

 

Toujours en pointe sur les questions de santé publique, le député PS de Haute-Garonne, Gérard Bapt, veut désormais faire interdire un phtalate, présent dans les plastiques, le DEPH, "nocif" pour la santé, qui altère la fertilité et "favorise la puberté précoce" des filles, selon lui. Le député médecin a déposé une proposition de loi dans ce sens. Parmi les phtalates, qui sont des perturbateurs endocriniens, "un certain nombre sont connus pour avoir des effets néfastes sur la santé humaine (...) Le DEHP est clairement le plus préoccupant, notamment en raison de ses capacités à altérer la fertilité à tous les âges de la vie", écrit-il dans ce texte. Le DEHP qui entre dans la composition du PVC, (utilisé notamment dans les contenants alimentaires, dispositifs médicaux, jouets et articles de puériculture,) "favorise également la puberté précoce chez les jeunes filles", poursuit Gérard Bapt, évoquant, par ailleurs, l'existence de "doutes importants sur l'association entre une exposition à ce produit et la survenue de cancers du testicule".

 

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 07:23

 

Lettre du RES n°17 : Bisphénol A, Mercure dentaire, Conférence environnementale, PE 

 

Perturbateurs Endocriniens : des avancées, mais encore beaucoup trop d’hésitations.
Le discours du Président de la République en ouverture de la Conférence Environnementale avait permis d’entrevoir une avancée. Pour la première fois sans doute, un discours présidentiel contenait des mots clef comme « crise sanitaire », « croissance des maladies chroniques », « perturbateurs endocriniens ». Le décalage avec la table ronde Santé Environnement n’en est apparu que plus brutal. Quand aujourd’hui le cancer touche 1000 personnes par jour et que le nombre de nouveaux cas a doublé en 25 ans, comment peut-on affirmer comme la facilitatrice, Agnès Buzyn, présidente de l’INCa, que l’on surestime les risques cancérigènes environnementaux ! Changement de décor quelques semaines plus tard avec le vote unanime du Sénat confirmant l’interdiction du bisphénol A dans les contenants alimentaires et ajoutant même, dans la foulée, deux articles interdisant 3 phtalates (DEHP, DBP, BBP) mais aussi tous les PE et CMR dans les dispositifs médicaux. Cette décision positive est malheureusement entachée par le fait d’avoir porté l’échéance initiale d’interdiction du BPA du 1er janvier 2014 au 1er juillet 2015, à l’exception de la sénatrice EELV Leïla Aichi qui a défendu le maintien de la date initiale. « Notre devoir est de protéger, au plus vite, les populations les plus vulnérables des effets néfastes du bisphénol A » avait pourtant déclaré Marisol Touraine, en introduction au vote, et les sénateurs ont en effet maintenu l’échéance du 1er janvier 2013 pour les produits destinés aux 0-3 ans et celle-ci est donc maintenant définitivement acquise. Pourquoi alors ne pas s’être préoccupé de la même façon des embryons et des fœtus, qui sont les populations les plus fragiles par principe ? Avec le BPA comme avec tous les PE « La période fait le poison ». C’est cela l’enjeu sanitaire du changement de paradigme des PE : 1, 25 million d’enfants vont naître pendant ces 18 mois supplémentaires dont la santé aura été lésée par leur exposition au BPA pendant la grossesse.


BISPHENOL A


CAMPAGNE PERTURBATEURS ENDOCRINIENS
  • Les ONG dénoncent le mandat attribué à l'EFSA pour définir les Perturbateurs endocriniens (PE)
    Début Octobre, la Commission européenne chargeait l'EFSA de préparer un avis scientifique sur les risques pour la santé humaine et l'environnement des perturbateurs endocriniens. Cette décision a suscité l’inquiétude des ONG compte tenu des controverses qui ont déjà été provoquées par des travaux antérieurs de l'EFSA sur les perturbateurs endocriniens, et leur omission de nouvelles connaissances scientifiques sur la perturbation endocrinienne. Les ONG insistent sur le fait qu'il est de la plus haute importance que le processus d’élaboration de la stratégie sur les perturbateurs endocriniens et les critères PE continue à être transparent et à impliquer toutes les parties prenantes. 

  • Les perturbateurs endocriniens, une cause mondialement reconnue !
    Le 24 septembre dernier, la 3ème conférence internationale sur la gestion des produits chimiques (ICCM3) a abouti à une déclaration de consensus sur la reconnaissance des perturbateurs endocriniens comme enjeu international émergent. Malgré l’opposition des Etats-Unis, du Canada et des représentants internationaux et américains de l’industrie chimique, une coalition large d’états et d’ONG est parvenue à ce résultat historique qui ouvre la voie à une action internationale concertée contre les dangers des PE. 

  • Exclusivité : Découvrez l'exposition du RES consacrée aux perturbateurs endocriniens
    Le RES a mis en place une exposition en partenariat avec la Mutuelle familiale et la Mutualité Ile-de-France pour sensibiliser le grand public à la thématique des perturbateurs endocriniens. Retrouvez la chez nos partenaires mais aussi lors de salon, conférence ou projection débat. 
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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 07:22

 

 

http://tempsreel.nouvelobs.com/planete/20121009.OBS5080/le-senat-va-interdire-le-bisphenol-a-des-contenants-alimentaires.html

Le Sénat va interdire le bisphénol A des contenants alimentaires
Créé le 09-10-2012 à 18h44 - Mis à jour à 18h55

D'ici 2013 pour les biberons, d'ici 2015 pour les autres contenants en contact avec l'alimentation, ce perturbateur endocrinien devra avoir disparu.

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Biberon sans Bisphénol A. (FRED DUFOUR / AFP)

Biberon sans Bisphénol A. (FRED DUFOUR / AFP)
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La France a fait mardi 9 octobre un pas de géant vers l'interdiction générale du bisphénol A dans les contenants alimentaires, avec le vote en première lecture par le Sénat, attendu en fin de journée, d'une proposition de loi en ce sens.

L'Assemblée nationale avait déjà voté, à l'unanimité, cette proposition de loi du député PS Gérard Bapt, il y a près d'un an, le 12 octobre 2011, mais elle n'avait pas ensuite été inscrite aux travaux du Sénat lors de la précédente législature.

La proposition de loi de "suspension de la fabrication, de l'importation, de l'exportation et de la mise sur le marché de tout conditionnement à vocation alimentaire contenant du bisphénol A" (BPA) reprend ainsi son parcours parlementaire.

La France pionnière

"La France sera le premier pays au monde à adopter une mesure aussi générale", a souligné la rapporteure Patricia Schillinger (PS). La France a déjà, en juillet 2010, à l'initiative d'une proposition de loi sénatoriale suspendu la commercialisation des biberons au BPA, mesure étendue à toute l'Union européenne en janvier 2011 par une directive européenne.

Le texte prévoit l'interdiction du BPA dans les contenants alimentaires dès 2013 pour les produits destinés aux enfants de moins de 3 ans, et au 1er janvier 2014 pour les autres. La commission des affaires sociales du Sénat a repoussé au 1er janvier 2015 cette interdiction générale pour permettre aux industriels de s'adapter.

Plusieurs sénateurs, notamment Gérard Dériot (UMP), Muguette Dini (centriste) ou Gilbert Barbier (RDSE, à majorité PRG) ont demandé un report plus important, tandis que d'autres, comme Aline Archimbaud (Ecologiste) ou François Grosdidier (UMP), ont jugé au contraire qu'un report à 2015 était un "maximum". 

"Les industriels devaient prendre le temps avant", s'est exclamé François Grosdidier. "Pour tout humaniste de droite ou de gauche, la santé prime sur tout", a-t-il lancé.

Perturbateur endocrinien

Le bisphénol A, composant chimique très répandu, se trouve dans les revêtements plastiques internes de canettes et boîtes de conserve, ainsi que dans certaines bouteilles en plastique et dans des amalgames dentaires.

Aline Archimbaud a longuement exposé la liste des composants et emballages alternatifs possibles, et a rappelé "que le BPA est un perturbateur endocrinien, (..) cancérigène" et "neurotoxique". De nombreuses études ont en effet montré ses dangers et en 2011, un rapport de l'Agence de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) avait jugé nécessaire de le remplacer "sans tarder".

"Face à de telles incertitudes, il serait irresponsable de ne pas appliquer strictement le principe de précaution", a déclaré la ministre de la Santé Marisol Touraine en défendant le texte. "Nous ne pouvons pas laisser faire", a-t-elle assuré. La ministre a annoncé la mise en place d'un groupe de travail mais a souhaité circonscrire le texte au BPA.

La proposition de loi Bapt prévoit également d'étiqueter les conditionnements alimentaires comportant du BPA pour les déconseiller aux femmes enceintes, allaitantes et enfants de moins de trois ans. Les sénateurs ont réclamé au gouvernement des avertissements lisibles, jugeant que par exemple les pictogrammes mettant en garde contre l'alcool étaient peu efficaces.

Ils ont par ailleurs pratiquement tous exprimé leur volonté de voir élargir le dispositif de prévention sanitaire aux autres perturbateurs endocriniens notamment les phtalates et les parabènes. Gilbert Barbier (RDSE) ou Chantal Jouanno (UMP) ont souhaité une démarche de prévention pour les femmes enceintes et enfants en bas âge.

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 07:20

 

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/10/09/19265-senat-interdit-bisphenol

 

Le Sénat interdit le bisphénol A

Par figaro iconPauline Fréour - le 09/10/2012
Les sénateurs ont approuvé une proposition de loi sur l'interdiction dans les contenants alimentaires de ce composé chimique, soupçonné de causer de multiples troubles pour la santé, d'ici au 1er juillet 2015.

 

Alors qu'un nombre croissant d'études confirme les risques pour la santé du bisphénol A (BPA), les sénateurs ont interdit cette substance chimique dans les contenants alimentaires à l'horizon du 1er juillet 2015. Mais le Sénat a été plus loin que prévu par le gouvernement en adoptant une mesure d'interdiction de tous les dispositifs médicaux contenant non seulement du bisphénol mais aussi tout autre perturbateur endocrinien et substance cancérogène, destinés aux bébés et femmes enceintes.

Il a adopté, contre l'avis du gouvernement, deux amendements en ce sens, l'un de la sénatrice UMP et ancienne ministre Chantal Jouanno et l'autre du sénateur RDSE (à majorité radicaux de gauche) Gilbert Barbier. Le groupe socialiste, très embarrassé, a demandé une suspension de séance avant de se rallier aux amendements. Deux exemples qui illustrent la fragilité de la majorité de gauche au Sénat, qui domine seulement de six sièges.

Le gouvernement a également été mis en minorité sur un autre amendement de Gilbert Barbier, repoussant l'entrée en vigueur de l'interdiction générale du bisphénol A dans les contenants alimentaires du 1er janvier 2014 au 1er juillet 2015. La commission des affaires sociales du Sénat avait voté un report jusqu'au 1er janvier 2015 mais là encore les sénateurs ont voulu se faire entendre. Un délai de toute manière jugé trop court par les industriels, qui mettent en garde contre l'utilisation dans l'urgence de substituts insuffisamment testés.

Le Sénat a toutefois maintenu l'interdiction du BPA dès 2013 pour les contenants destinés aux enfants de moins de 3 ans.

Système hormonal dérégulé

Le bisphénol A (BPA), présent dans la plupart des bouteilles en plastique rigide, des boîtes de conserve ou des canettes, est un perturbateur endocrinien. «Il agit comme un leurre hormonal, en mimant l'action d'hormones naturelles. Il usurpe l'identité des œstrogènes et active leurs récepteurs de manière un peu anarchique et dérégule de cette façon le système hormonal», explique le biologiste William Bourguet (Montpellier Inserm-CNRS).

Conséquences: une fertilité perturbée et davantage de problèmes cardio-vasculaires, de diabète, de cancers du sein et de problèmes de thyroïde. Ces phénomènes ont été observés lors d'études scientifiques chez les animaux et sont fortement suspectés chez l'homme. En 2011, un rapport de l'Agence de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) appelait à remplacer «sans tarder» le BPA. Avant cela, pour protéger les nourrissons jugés particulièrement vulnérables, la France avait suspendu dès juillet 2010 la commercialisation de biberons au bisphénol A.

«Irréalisable»

Les industriels concernés et certains chercheurs invitent quand même à prendre le temps de s'assurer de l'innocuité des produits de remplacement avant d'interdire complètement le bisphénol A. Les premiers critiquent un calendrier «incompatible avec la réalité industrielle», qui exige de très nombreux essais et contrôles avant la mise sur le marché de nouveaux produits. «Si le texte est appliqué et voté en l'état, on sera obligé d'arrêter nos activités, purement et simplement», a lancé Olivier Draullette, délégué général du SNFBM, le syndicat des fabricants de boîtes et emballages métalliques - ces produits étant recouverts d'un film plastique contenant du BPA.

«Notre grande inquiétude, c'est de commercialiser un produit sur lequel on a moins de recul que ceux qui sont utilisés, et qui pourrait être moins sûr que les produits actuels», plaide de son côté Jean-René Buisson, le président de l'Association nationale des industries alimentaires (Ania). D'autant que «nous aurons besoin de plusieurs substituts pour couvrir la gamme de nos produits», ajoute-t-il, rappelant par exemple qu'une résine avait posé des problèmes d'acidité sur les tomates aux États-Unis. La situation est complexe puisque les industriels de l'emballage métallique ont identifié quatre familles de résines pouvant être substituées à l'actuelle résine au bisphénol A. Chacune doit être testée en fonction de la denrée alimentaire avec laquelle elle sera en contact.

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