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11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 07:46

http://lci.tf1.fr/science/sante/des-substances-indesirables-dans-de-tres-nombreux-produits-8732131.html

Des substances indésirables dans de très nombreux produits ménagers


le 11 avril 2016 à 06h35 , mis à jour le 11 avril 2016 à 06h46.

TEMPS DE LECTURE

3min

Photo d'illustration / Crédits : Thinkstock

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De très nombreux produits ménagers contiennent une ou plusieurs substances "indésirables", pointe une enquête de 60 Millions de consommateurs, qui veut "sensibiliser le public au double visage" de ces produits chimiques, pas toujours utiles qui plus est. Les experts de la revue ont évalué plus d'une centaine de produits, parmi les plus courants. "Mauvaise nouvelle, la quasi-totalité contient une ou plusieurs substances indésirables (allergisantes, irritantes, corrosives, et/ou risquées pour l'environnement).

Dans ce numéro hors-série à paraître mardi, 20 substances, problématiques pour la santé ou l'environnement, sont listées dans un "mémo des toxiques" destiné à aider le consommateur dans ses achats. Des exemples de marques où ces substances sont présentes sont également donnés. L'enquête évoque en particulier le problème des sprays anti-bactériens et des désodorisants, accusant les fabricants de jouer sur la phobie des microbes. Or, "pour les détergents bactéricides à usage domestique, leur utilité n'est pas démontrée", a rappelé l'Agence de sécurité sanitaire (Anses).

"Il y a une industrie du détergent qui essaie de nous équiper d'un arsenal de produits pour la maison comme si nous étions en guerre!", note Adeline Tregouët, rédactrice en chef du magazine de l'Institut national de la consommation (INC). "Assouplissants, désodorisants de frigos ou de lave-vaisselle, anticalcaires, brumes d'oreillers, nettoyants de lave-linge... on multiplie les molécules, les composés organiques volatiles, tout ça se mélange à la pollution, au soleil, et donne des molécules encore plus toxiques", explique-t-elle.

Certains produits "naturels" bien plus efficaces

Ces dernières années, les fabricants ont dû faire des efforts sur les lessives (phosphates), mais ils ont aussi multiplié, et complexifié, gammes et références. "L'idée est de sensibiliser le public au double visage de produits qui nous promettent douceur et fraîcheur et sont en fait agressifs. Il faut que les gens soient mieux informés, et aussi leur offrir des solutions. Car outre notre santé, c'est tout un écosystème marin que l'on déséquilibre", dit Adeline Tregouët.

Par exemple, le nombre d'allergènes ne cesse d'augmenter, pointe l'enquête. En 2012, le Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs européens a obtenu l'étiquetage obligatoire de 26 parfums allergènes, mais depuis il en a identifié 82 nouveaux ! La revue propose un décryptage des pictogrammes et symboles apposés sur les étiquettes, d'autant moins clairs que deux systèmes vont coexister jusqu'en 2017 et que les précautions d'emploi sont souvent écrites en tout petit.

Qui imaginerait ainsi que pour utiliser certains gels wc, déboucheurs de canalisations ou nettoyants de salle de bains, il vaudrait mieux porter des lunettes de protection ? Tout un chapitre est enfin consacré aux produits dits "naturels", aussi efficaces sans être nocifs : bicarbonate de soude, vinaigre blanc, savon noir, cristaux et percarbonate de soude, terre de Sommières...

Le magazine propose ainsi 100 fiches produits et 300 recettes. Par exemple, saupoudrer les matelas de bicarbonate pour faire fuir les acariens. Ou se munir d'une brosse à dents, avec dentifrice et bicarbonate, pour blanchir les joints de carrelage.

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6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 09:29

Les conclusions d’une nouvelle étude sont désolantes: en 2050, nos océans abriteront davantage de plastique que de poissons.

Ce que nous infligeons à notre planète est inqualifiable... et pourrait même ébranler notre foi en l’humanité. Heureusement, il y a Terry, Christina et Chris, trois amis qui se sont documentés sur le problème du plastique et sur la “grande plaque d’ordures du Pacifique”, une immense île flottante de déchets à moitié immergés, faisant deux fois la taille de la France.

Écoeurés, ils ont inventé une solution simple: le SeaVax, un bateau fonctionnant à l’énergie solaire capable d’aspirer jusqu’à 22 millions de kilogrammes de plastique par an! Et ça marche: quelques-unes de ces embarcations seraient en mesure de nettoyer la grande plaque d’ordures du Pacifique en tout juste 10 ans!!

Ces trois amis incarnent ce que des citoyens peuvent réaliser en prenant à bras le corps l’un des plus grands défis de notre époque. Ce projet vient toutefois à peine de débuter et a besoin de notre aide. Le premier modèle du SeaVax a été construit. Mais cette initiative a besoin de financements pour voir plus grand, et s’attaquer à cette tâche fantastique qu’est le grand nettoyage des océans. Pour le prix d’un repas, nous pouvons faire de cette situation honteuse une histoire exemplaire. Participez maintenant ! Faisons du rêve porté par SeaVax une réalité, et permettons à d’autres projets ayant l'ambition de débarrasser nos océans de tout leur plastique de grandir:

En décembre je me suis rendu sur une île isolée au large du Vietnam et du Cambogde, d’une beauté à couper le souffle. Mais le vent s’est levé, et en deux jours l’océan était couvert de déchets, de polystyrène et de papiers de bonbon. C’était inqualifiable, apocalyptique.

Si cette pollution nous gêne, ce n’est rien à côté des dégâts qu’elle cause à nos précieux écosystèmes marins. Les dauphins, les baleines, les poissons, toutes les créatures vivantes sont touchées, car le plastique se décompose en petits morceaux qui bouchent leurs voies respiratoires et leurs branchies.

Le SeaVax est un grand projet: c'est un petit navire autoguidé fonctionnant à l'énergie solaire qui aspire le plastique mais dispose de capteurs spéciaux pour préserver la vie marine. Ce sont de grandes idées telles que celles-ci dont nous avons besoin. Si nous les faisons monter en puissance, nous pouvons les aider à s’imposer et à être encore plus efficaces. Notre mouvement pourra alors pousser les gouvernements à entrer en lice afin que ces idées prennent vraiment de l’ampleur.

Le mouvement Avaaz est le seul à pouvoir aider dans ce genre de situation: il n’existe pas d’autre mouvement international de cette échelle capable de lever autant de fonds. Il nous revient d’aider ces inventeurs à transformer leur rêve en réalité, à faire en sorte que d’autres projets fantastiques voient le jour, et à redonner de l’espoir au monde entier. Pour le prix d’un repas ordinaire, vous pouvez aider à retirer jusqu’à 170 000 morceaux de plastique des océans! Cliquez pour participer:


Bien sûr, outre le nettoyage de nos océans, nous devons cesser d’y déverser de telles quantités de déchets. Avec ces fonds, notre mouvement pourrait:

  • Soutenir des projets visant à réduire les quantités de plastique rejetées dans les océans par les pays qui polluent le plus;
  • Identifier d’autres idées ambitieuses visant à nettoyer les zones d’ordures des océans grâce à des technologies innovantes;
  • Organiser des groupes de volontaires et des nettoyages de plages afin d’empêcher le plastique de se retrouver dans les océans;
  • Pousser les gouvernements à limiter ou à interdire le plastique, à l’instar des mesures que San Francisco vient de prendre au sujet des bouteilles en plastique ou de ce qui s’appliquera bientôt à Paris.

Avaaz a mené de nombreuses campagnes qui ont permis la création de réserves marines, certaines faisant partie des plus grandes de l’histoire, dans les Îles Chagos de l’océan Indien ou dans le Pacifique américain. Nous avons également oeuvré à l’interdiction des sacs en plastique dans certaines villes. Faisons de l’incroyable histoire du SeaVax le point de départ d’une vague d’actions citoyennes apportant une réponse globale à ce fléau qui défigure nos océans. Faisons en sorte que, de notre dégoût devant la grande plaque d’ordures du Pacifique, naisse un nouveau monde fait d’engagement et de respect pour nos océans.

Avec espoir et gratitude pour cet incroyable mouvement,

Ricken et toute l’équipe d’Avaaz

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24 février 2016 3 24 /02 /février /2016 08:27

dans l'Obs:

Voici la liste des 185 cosmétiques contenant des substances "préoccupantes"

Par Laura Thouny

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A+A-

Gels douches, dentifrices, shampoings, lingettes pour bébés... L'UFC-Que Choisir publie la liste des produits contenant des substances indésirables.

L'UFC-Que Choisir dresse une liste de 185 produits contenant des substances potentiellement dangereuses. (CHARLY TRIBALLEAU/AFP)

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À LIRE AUSSI

Crèmes hydratantes, shampoings, dentifrices, déodorants, eaux de toilette, lingettes… C'est une liste à donner le vertige. L'UFC-Que Choisir a dévoilé lundi 22 février 185 produits cosmétiques courants contenant des substances "préoccupantes" (allergènes, composés toxiques, perturbateurs endocriniens), appelant à ne plus les acheter.

  • Allergènes : 62 produits en contiennent, dont 55 de la methylisothiazolinone (MIT), un conservateur allergisant "d’autant plus irritant qu’il est très majoritairement ajouté à des produits non rincés qui resteront en contact prolongé avec la peau".
  • Perturbateurs endocriniens : "Pas moins de 101 produits en recèlent, dont 44 sous la forme d’ethylhexyl-methoxycinnamate, un filtre UV perturbant le fonctionnement oestrogénique et thyroïdien." "Pourquoi donc mettre des filtres UV totalement inutiles dans des eaux de toilettes, des démaquillants ou des produits capillaires ?", s'interroge l'UFC.

Même les grandes marques sont épinglées, relève l'UFC-Que Choisir. "Ainsi parmi les 26 produits contenant les tristement célèbres parabènes à longue chaîne, on trouve 3 produits de la marque 'Roc', 2 produits de chez 'L’Oréal', 2 produits 'Carrefour', 2 de chez 'Leclerc', ainsi que chez 17 autres marques courantes."

Huit lingettes pour bébés des marques "Bébé Cadum", "Mixa", "Nivea", "Pampers", [...] contiennent du phenoxyethanol "un conservateur toxique pour le foie et le sang !"

Et les mentions marketing faussement rassurantes ne garantissent rien. La mention "hypoallergénique" figure ainsi sur le lait de toilette "Mots d'enfants" de Leclerc, la "Crème pour le change" de Corine de Farme ou encore sur les nettoyants féminins "Physélia Intimate", alors que l'association dit avoir "relevé la présence dans ces produits de MIT", auquel des dermatologues ont décerné en 2013 la palme de "l'allergène de l'année".

Pour s'y retrouver, l'association de consommateurs met à disposition la liste des molécules les plus nocives (triclosan, phénoxyéthanol, propylparabène, etc.) et des 26 allergènes présents dans les parfums et conservateurs, à glisser dans son portefeuille en allant faire les courses.

Et pour la liste des 185 produits concernés, c'est par ici, et à retrouver au complet sur le site de l'UFC-Que choisir :L. T.

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4 février 2016 4 04 /02 /février /2016 07:26

Le parisien de ce jour

INTERACTIF. Toujours plus de plastique dans le monde

ENVIRONNEMENT. Considéré comme l’un des principaux facteurs de pollution des sols et des océans, le plastique a pourtant plus que jamais la cote, tandis que son recyclage reste toujours aussi marginal.

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Vous avez dix secondes pour relever le défi suivant : regardez autour de vous et notez tous les objets contenant du plastique. Difficile n’est-ce pas ?

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 20:34

Bisphénol A, phtalates, pesticides : la Commission européenne condamnée pour son inaction

Le Monde.fr | 16.12.2015 à 11h35 • Mis à jour le 16.12.2015 à 17h10 |Par Stéphane Foucart

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image: http://s2.lemde.fr/image2x/2015/12/16/534x0/4833089_6_3927_c-est-la-premiere-fois-depuis-dix-ans-que_7ac822eea96e67458f1264d922c7d89b.jpg

Il n’y a, bien sûr, pas de condamnation pécuniaire, mais le coup est rude. Le Tribunal de l’Union européenne a condamné la Commission européenne, mercredi 16 décembre, pour « avoir manqué à [ses] obligations » sur le dossier des perturbateurs endocriniens (PE).

En vertu du règlement européen de 2012 sur les biocides, Bruxelles devait publier, au plus tard le 13 décembre 2013, les critères scientifiques permettant de réglementer ces molécules de synthèse agissant sur le système hormonal et présentes dans une variété de produits courants (pesticides, plastifiants, bisphénols, solvants, etc.). Or, constate le Tribunal dans son arrêt, « la Commission n’a pas adopté de tels actes » définissant les PE, en dépit d’« une obligation claire, pré́cise et inconditionnelle de [les] adopter » précisée par la réglementation.

Lire aussi : Perturbateurs endocriniens : l’Europe irresponsable

« La Commission ne pourra pas attendre une année supplémentaire avant d’agir »

Le Tribunal de l’Union européenne, l’une des deux juridictions de la Cour de justice de l’Union européenne, avait été saisi par la Suède en juillet 2014 d’un « recours en carence » contre la Commission.

L’affaire est une question importante de santé publique : l’exposition des populations aux PE, à bas bruit, est suspectée d’être en cause dans l’augmentation d’une variété de troubles et de maladies (cancers hormono-dépendants, infertilité, troubles métaboliques ou neuro-comportementaux, etc.). D’autres Etats membres – la France, le Danemark, la Finlande, les Pays-Bas – se sont d’ailleurs associés à la plainte de la Suède, également rejoints par le Conseil européen et le Parlement de Strasbourg.

Lire aussi : Les perturbateurs endocriniens coûtent plus de 150 milliards d’euros par an à l’Europe

« Ce genre de recours, de la part d’un Etat membre contre la Commission est extrêmement rare, explique-t-on à la Cour de justice de l’Union européenne. En comptant le cas présent, cela ne s’est produit que quatre fois au cours des dix dernières années. » Mais jusqu’à présent, la Commission avait toujours eu gain de cause ; c’est la première fois que la Commission est condamnée pour défaut d’action. « L’arrêt rendu impose désormais à la Commission de remédier à son inaction dans un délai de temps raisonnable, poursuit-on à la haute juridiction européenne. Le terme “raisonnable” est bien sûr difficile à définir, mais nous constatons qu’il y a déjà deux ans de retard. La Commission ne pourra pas attendre une année supplémentaire avant d’agir. »

« Etude d’impact »

Pour expliquer son retard, la Commission avait plaidé devant le Tribunal la nécessité de conduire une « étude d’impact », avant de définir les critères englobant les PE. Et ce, afin notamment d’évaluer le fardeau économique pour les entreprises, que représenterait une telle réglementation.

L’argument n’a pas été jugé valable par les juges européens, qui constatent qu’« aucune disposition du ré̀glement n’exige une telle analyse d’impact ». Des documents internes à la Commission, rendus publics dans un document récent de la journaliste Stéphane Horel (Intoxication, La Découverte, 2015) montrent que cette étude d’impact, préalable à la prise d’une définition des PE, avait été expressément demandée au secrétariat général de la Commission par l’industrie chimique européenne.

Lire la chronique : Bruxelles intoxiquée

« C’est un moment rare : l’abus du pouvoir conféré par le Parlement et le Conseil européen à la Commission a été pointé par la plus haute juridiction européenne, déclare l’Alliance pour la santé et l’environnement (Health and Environment Alliance, HEAL), une organisation non gouvernementale européenne qui rassemble une soixantaine d’associations de la société civile, de syndicats de soignants ou de mutuelles. La Commission va-t-elle couper court à son étude d’impact, ou va-t-elle la poursuivre, sans considération pour le coût d’un retard supplémentaire, en termes de santé publique ? »

L’association Générations futures salue également l’arrêt rendu. « Nous nous félicitons de ce jugement, déclare son porte-parole François Veillerette. Il reconnaît clairement qu’en ne publiant pas les critères scientifiques pour la détermination des propriétés perturbant le système endocrinien, la Commission a violé le droit européen, ce que nous disons depuis maintenant deux années. »

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En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/12/16/bisphenol-a-phtalates-pesticides-bruxelles-condamnee-pour-son-inaction_4833090_3244.html#7vfdrhKIDkR1Iy0a.99

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27 septembre 2015 7 27 /09 /septembre /2015 08:36
Le figaro.fr 27/9/15

La moitié des produits cosmétiques contient des substances indésirables

la rédaction | Le 24 septembre 2015

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Comme pour l'alimentaire, en cosmétique, il faudrait miser sur le bio. Une enquête menée par 60 millions de consommateurs, et publiée ce jeudi, démontre que la plupart des produits de cosmétologie, haut-de-gamme ou pas, contient des ingrédients indésirables pour la santé.

En ce moment

« Peut-on se laver, se raser, se maquiller sans risques ? », questionne le magazine 60 millions de consommateurs. Parmi les 93 produits testés pour son enquête sur la toxicité des produits d'usage courant, quasiment la moitié contient un composant inquiétant. Allergisants (methylisothiazolinone et methylchloroisothiazolinone), colorants, agents irritants, ou conservateurs indésirables (phenoxyethanol, parabens) sont en effet présents dans les gels douche, laits pour le corps, fonds de teint et autres démaquillants pourtant commercialisés en France.

Dans l’étude, plusieurs marques sont épinglées en raison des substances indésirables contenues dans certains de leurs produits. Dans les gels douche Fa ou l’Occitane par exemple, les chercheurs de l’INC ont noté la présence inattendue de filtres ultraviolet alors que ces derniers ne sont pas destinés à protéger de l’exposition du soleil. Le tube de dentifrice de la marque Colgate est également pointé du doigt. Des traces de tricolsan - substance interdite par la Commission européenne en 2014 dans les produits de rasage – ont également été retrouvées.

Et les produits de luxe sont également sur le banc des accusés, ce qui prouve bien qu’acheter un produit cher ne garantit pas forcément sa qualité. L’étude note à cet égard que « seules les marques bio s’inscrivent dans une vraie démarche pour minimiser les risques ». Conclusion ? Arrêter d’acheter les yeux fermés et plutôt regarder les composants sur l'étiquette.

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23 septembre 2015 3 23 /09 /septembre /2015 18:12

Pesticides : les fruits et les légumes les plus pollués

Gaël Lombart | Publié le Lundi 21 Sept. 2015, 20h37 | Mis à jour : 07h28

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 07:19

D’ici à 2050, la quasi-totalité des oiseaux marins auront ingéré du plastique

Le Monde.fr avec AFP | 01.09.2015 à 02h57

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image: http://s2.lemde.fr/image/2015/09/01/534x0/4741905_3_8e87_la-pollution-au-plastique-atteint-en-certains_0a101d84299e167fcbdc1d3d29b8fd04.jpg

La majorité des oiseaux marins à travers le monde a déjà ingurgité du plastique. Mais d’ici à 2050, 99 % des albatros, manchots, mouettes et autres volatiles des mers seront affectés par cette pollution, rapporte lundi 31 août une étude de l’Agence nationale australienne pour la science (CSIRO) et du London Imperial College. Les chercheurs ont passé en revue des études réalisées entre 1962 et 2012 sur 135 espèces.

La pollution au plastique, qui selon les scientifiques atteint en certains endroits le taux record de 580 000 morceaux de plastique par km², représente un danger pour les oiseaux qui confondent leur surface colorée avec des aliments ou les avalent par erreur. Ils peuvent développer des maladies ou mourir s’ils en ingèrent trop.

En 1960, 5 % des oiseaux affectés

« Pour la première fois, nous disposons d’une prévision globale montrant à quelle échelle la pollution au plastique peut avoir des répercutions sur les espèces marines — et les résultats sont frappants », affirme Chris Wilcox, chercheur à CSIRO. « Les estimations, basées sur des observations historiques, montrent qu’environ 90 % des oiseaux marins ont déjà avalé du plastique. C’est énorme », ajoute-t-il. A titre de comparaison, une étude datant du début des années 1960 montrait que moins de 5 % des oiseaux marins étaient alors concernés. En 2010, ce chiffre s’élevait à 80 %.

Depuis la commercialisation du plastique dans les années 1950, la production a doublé tous les 11 ans, rappelle l’étude. « Toutefois, entre 2015 et 2026, la quantité totale de plastique produite sera équivalente à tout ce qui a déjà été fabriqué » depuis le début de la production de plastique, ajoutent les chercheurs.

La menace « est géographiquement étendue, généralisée et augmente rapidement » estiment-ils, précisant que les zones les plus à risques se situent « aux limites de l’océan Austral, dans la mer de Tasman entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande », en raison d’une forte pollution et de la grande diversité d’oiseaux marins dans ce secteur. « Une gestion efficace des déchets peut réduire cette menace », notent toutefois les auteurs.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/09/01/d-ici-a-2050-la-quasi-totalite-des-oiseaux-marins-auront-ingere-du-plastique_4741906_3244.html#Ce6GL0mcBx8MZesp.99

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9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 16:13
Les polluants entraîneraient retards et malformations chez l’enfant

LE MONDE | 09.06.2015 à 14h42 • Mis à jour le 09.06.2015 à 15h34 | Par Stéphane Foucart

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image: http://s2.lemde.fr/image/2015/06/09/534x0/4650485_6_9e9b_une-usine-pres-d-un-quartier-residentiel-dans_a19e8ce77ba8038a12822893355d4e21.jpg

La dégradation de l’environnement a-t-elle des effets mesurables sur la santé des enfants ? Deux études françaises le suggèrent de nouveau, avec des manifestations allant de l’altération des capacités intellectuelles à la fréquence de certaines malformations congénitales. La première, rendue publique mardi 9 juin et publiée dans la dernière édition de la revue Environment International, a consisté à chercher les effets de l’exposition à une famille courante d’insecticides – les pyréthrinoïdes – sur les facultés cognitives de jeunes enfants.

Ces travaux, conduits par Jean-François Viel (CHU de Rennes, Inserm) et Cécile Chevrier (Inserm), ont utilisé les données d’une cohorte d’environ 3 500 couples mère-enfant suivis depuis 2002. Les auteurs ont d’abord tenté de mettre en relation le niveau d’exposition de la mère à des pyréthrinoïdes, au cours de sa grossesse, avec les capacités intellectuelles de l’enfant à l’âge de 6 ans. « Nous avions une hypothèse assez forte sur un lien entre l’exposition prénatale de l’enfant et son développement neuropsychologique, mais nos données ne montrent rien de tel, explique Cécile Chevrier. Nous ne trouvons aucun lien. »

Facultés cognitives dégradées

Le lien apparaît lorsque les pyréthrinoïdes sont recherchés chez les enfants eux-mêmes, à l’âge de 6 ans. Le jour de la réalisation des tests d’aptitudes conduits dans le cadre de l’étude, les enfants les plus exposés à ces insecticides présentaient des capacités de mémorisation et de compréhension verbale significativement inférieures aux autres. Alors que l’exposition in utero ne semble pas avoir eu d’effets sur la cognition, l’exposition directe des enfants dégrade leurs facultés cognitives.

Et ce, précise Jean-François Viel, « une fois pris en compte de nombreux facteurs de confusion », comme la catégorie socioprofessionnelle des parents, la durée moyenne de sommeil, le temps quotidien passé devant la télévision ou les jeux vidéo, etc.

Alors que l’exposition in utero ne semble pas avoir eu d’effets sur la cognition, l’exposition directe des enfants aux pyréthrinoïdes dégrade leurs facultés cognitives

D’où proviennent ces expositions ? L’étude ne le dit pas. « Le lien est souvent fait avec l’agriculture, relève Cécile Chevrier, mais plusieurs travaux suggèrent que l’environnement domestique est une source importante d’exposition à ces produits, qui entrent dans la composition d’insecticides ménagers, de lotions antipoux, de produits antiparasitaires pour les animaux domestiques, etc. »

Dans une étude rendue publique lundi 8 juin et tout juste publiée dans European Urology, une autre équipe de chercheurs et de cliniciens, menée par Nicolas Kalfa et Charles Sultan (CHU de Montpellier), a de son côté cherché à évaluer l’impact des pollutions environnementales sur le risque d’hypospadias. Cette malformation congénitale du pénis est un défaut de positionnement de l’urètre, qui nécessite un acte chirurgical peu après la naissance. Elle toucherait environ 3 garçons sur 1 000, avec de fortes disparités régionales ; sa fréquence tend à augmenter.

Lire aussi Fertilité masculine : les dangers avérés des perturbateurs endocriniens

« L’augmentation de l’incidence de l’hypospadias, dans certaines régions ou certaines périodes, a conduit à suspecter que des polluants environnementaux puissent nuire au développement de l’appareil génital masculin pendant la vie fœtale », écrivent Nicolas Kalfa, Charles Sultan et leurs coauteurs. Pour tester cette hypothèse, les chercheurs ont comparé les données familiales de 300 enfants ayant été atteints d’hypospadias, à 300 enfants non touchés.

La profession des parents a été relevée, de même que le lieu du domicile. L’analyse des données conduite par les auteurs suggère que les enfants dont la mère est exposée, dans le cadre de son travail, à des perturbateurs endocriniens (PE) – ces substances qui interfèrent avec le système hormonal (détergents, pesticides, solvants, etc.) – ont un risque trois fois supérieur de présenter un hypospadias à la naissance, par rapport aux autres. L’exposition du père à ces substances de synthèse est également un facteur de risque, mais moindre.

Selon les résultats présentés, les professions féminines les plus à risque sont les femmes de ménage, les coiffeuses, les esthéticiennes, les techniciennes de laboratoire. Du côté des pères, les travailleurs agricoles, les mécaniciens et les peintres ont également un risque accru de voir leur enfant touché par un hypospadias.

Les chercheurs ont également ajouté une dimension géographique à leur analyse. Ils ont relevé, dans un rayon de 3 km autour du domicile de chaque famille enrôlée dans l’étude, la présence d’une zone industrielle, d’une zone d’agriculture intensive ou d’un incinérateur. L’effet sur l’hypospadias existe, mais il est inférieur à celui d’une exposition directe des parents à des PE. Cependant, les risques se cumulent. Selon l’analyse présentée par Charles Sultan et Nicolas Kalfa, travailler au contact de PE et vivre non loin d’un site industriel polluant pourrait décupler le risque d’avoir un enfant touché par un hypospadias.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/06/09/les-polluants-entrainent-retards-et-malformations-chez-l-enfant_4650486_3244.html#Z8kAZ7RIEDjmYmIZ.99

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 18:55
Une vingtaine de perturbateurs endocriniens dans les cheveux des Parisiennes

Le Monde.fr | 12.03.2015 à 17h07 • Mis à jour le 12.03.2015 à 18h13 | Par Stéphane Foucart

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image: http://s2.lemde.fr/image/2015/03/12/534x0/4592645_7_d8cb_l-objectif-de-l-etude-etait-de-montrer_19fdd5f0222f70bec134c25f2274d4a4.jpg

L'objectif de l'étude était de montrer l’étendue de la contamination par les pesticides et insecticides même loin des zones agricoles.

Au moins une vingtaine de perturbateurs endocriniens (PE) – avérés ou suspectés – seraient présents dans les cheveux des femmes urbaines en âge de procréer. C’est le principal message d’une étude rendue publique jeudi 12 mars par l’association Générations futures, financée par le Conseil régional d’Ile-de-France. Ces résultats se fondent sur l’analyse des cheveux d’une trentaine de jeunes femmes de 20 à 35 ans, vivant principalement à Paris et en banlieue parisienne – échantillon toutefois non-représentatif de cette population.

Les PE sont une catégorie de molécules présentes dans de nombreux objets d’usage courant (conditionnements alimentaires, solvants, cosmétiques, etc.) et dans la chaîne alimentaire (pesticides, etc.), capables d’interférer avec le système hormonal et d’agir ainsi à de très faibles niveaux d’exposition. De nombreux troubles et maladies émergentes (diabète de type 2, obésité, cancers hormono-dépendants, etc.) sont suspectés d’être favorisés par ces substances.

Une soixantaine d’entre elles, principalement des pesticides, ont été recherchées dans l’analyse conduite par Générations futures. Dans le meilleur des cas, 12 molécules différentes ont été retrouvées ; dans le pire cas, celui d’une jeune femme vivant en petite couronne, 32 substances distinctes ont été détectées. Les disparités d’exposition sont plus fortes encore dès lors que la quantité totale de produits résiduels est examinée : elle varie de 24 à 387 nanogrammes par gramme de cheveux. « Nous avons cherché ces substances dans une mèche de cheveux de trois centimètres, ce qui correspond au film des expositions cumulées de la personne au cours des trois derniers mois », explique François Veillerette, porte-parole de Générations futures.

Molécules interdites

Sur les 64 molécules recherchées, 7 ont été retrouvées dans la totalité des échantillons : un résidu d’insecticides pyréthrinoïdes, deux d’insecticides organophosphorés et quatre de pesticides interdits depuis plusieurs années (hexachlorobenzène, parathion, lindane, trifluraline). La présence dans l’organisme de ces composés chimiques interdits peut s’expliquer de plusieurs façons : utilisation frauduleuse dans certaines exploitations agricoles, utilisation dans d’autres produits que les pesticides ou, plus sûrement, remobilisation de molécules stockées de longue date dans l’organisme (le lindane est par exemple connu pour s’accumuler dans les graisses).

Quinze autres substances ont été détectées sur plus de la moitié des individus testés, parmi lesquelles d’autres pesticides ainsi qu’un PCB (polychlorobiphényle). D’autres perturbateurs endocriniens, comme par exemple certains phtalates, n’ont pas été inclus dans la liste des molécules recherchées.

L’analyse chimique a été conduite par un laboratoire de biosurveillance académique luxembourgeois, mais les résultats n’ont pas fait l’objet d’une publication dans une revue scientifique à comité de lecture. Au reste, la très petite taille de l’échantillon ne permet pas de déduire des taux d’imprégnation de la population générale. De même, aucun déterminant – hygiène de vie, habitudes alimentaires, lieu de résidence, etc. – ne peut permettre, à partir des résultats présentés, d’expliquer les disparités d’imprégnation des participantes.

« L’objectif de cette étude était plutôt, en se plaçant loin des zones agricoles, de montrer l’étendue de la contamination de la population féminine en âge de procréer, précise M. Veillerette. Car pour l’enfant à naître, c’est au cours de la vie fœtale que les effets des perturbateurs endocriniens sont les plus inquiétants. »

Controverse sur les effets

L’étude de l’association ne dit toutefois rien des effets sanitaires potentiels des molécules détectées. De tels effets sont considérés comme improbables par la plupart des agences de sécurité sanitaire. Dans son rapport annuel sur les résidus de pesticides dans l’alimentation, rendu public le 12 mars, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) précise ainsi que « 97,4 % des échantillons alimentaires testés présentent des résidus de pesticides conformes aux limites légales et que 54,6 % des échantillons ne contiennent pas de niveaux mesurables de résidus ». A ces niveaux d’exposition, l’EFSA estime « improbable » que « la présence de résidus de pesticides dans les aliments ait un effet à long terme sur la santé des consommateurs ».

Cependant, le jugement des agences de sécurité sanitaires comme l’EFSA est, depuis quelques années, de plus en plus remis en cause par la recherche scientifique académique. De fait, de nombreuses études montrent des effets sanitaires attribuables à l’exposition à certains PE, à des seuils inférieurs aux seuils calculés par les agences.

Se fondant sur les études toxicologiques, épidémiologiques et de biosurveillance publiées depuis une vingtaine d’années dans les revues scientifiques à comité de lecture, un groupe de dix-huit chercheurs américains et européens a ainsi récemment cherché à évaluer le coût sanitaire de l’exposition de la population européenne à différents PE. Leurs résultats, à paraître dans la prochaine édition du Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism, sont en radicale opposition avec l’opinion de l’EFSA. En limitant leur analyse aux liens qu’ils estiment les plus sûrement documentés, entre certaines substances à certains effets sanitaires, ils chiffrent à un minimum de 120 milliards d’euros le coût annuel des dégâts occasionnés sur les Européens par les seuls pesticides organochlorés et organophosphorés.

 

 


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/03/12/une-vingtaine-perturbateurs-endocriniens-dans-les-cheveux-des-parisiennes_4592646_3244.html#LkZluxyXuLDolh4E.99

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